Archives par mot-clé : littérature

ANTHOLOGIE – 2008, Leonora MIANO Tels des astres éteints. « Le coeur en lambeaux. »

« Le cœur en lambeaux. »

« […] On avait fait jouer les relations pour lui obtenir une bourse du gouvernement. Finalement c’était une bonne idée de fréquenter les lycées publics. Le dossier de demande de bourse n’aurait pas été accessible autrement. Or, tous les passe-droits étaient bons à prendre. Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 2008, Leonora MIANO Tels des astres éteints. « Le coeur en lambeaux. »

ANTHOLOGIE – 1975, Édouard GLISSANT, Malemort, « Ils entendaient le cri des chiens dans la ravine. »

« Ils entendaient le cri des chiens dans la ravine. »

« […] (1788) (1939)

(Premièrement donc, ce qui n’achève de tomber depuis l’antan du temps et qui s’enfonce en pans s’émince mais ne s’éteint ni ne commence, mêlant l’âcre luisant de la tige flêchée amarrée de rouge aux foisons de grainage, Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 1975, Édouard GLISSANT, Malemort, « Ils entendaient le cri des chiens dans la ravine. »

ANTHOLOGIE – 2008 – Scholastique MUKASONGA, « La femme aux pieds nus », « La Presquemadame. »

« La Presquemadame. »

 « […] Mais un beau jour le pain arriva à Nyamata. C’est Nyirabazungu, Celle-des-Blancs, autrement dit Kilimadame, la Presquemadame, qui introduisit le pain à Nyamata.  Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 2008 – Scholastique MUKASONGA, « La femme aux pieds nus », « La Presquemadame. »

ANTHOLOGIE – 2008, Leonora MIANO Tels des astres éteints « La mort parmi les vivants. »

« La mort parmi les vivants. »

« […] L’escalier roulant était encore en panne. L’écriteau le disait en cours de maintenance. Des sans-abris étaient étendus sous des couvertures crasseuses. Un rat filait vers son trou. Une odeur de pourriture imprégnait l’atmosphère. Plus personne ne faisait attention à tout cela. La mort déambulait depuis longtemps parmi les vivants. Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 2008, Leonora MIANO Tels des astres éteints « La mort parmi les vivants. »

ANTHOLOGIE – 1985, Sony LABOU TANSI, Les sept solitudes de Lorsa Lopez., « La septième décapitalisation. »

« La septième décapitalisation. »

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Estina Benta

Le veille du jeudi de malheur où nous saurions que Lorsa Lopez allait tuer sa femme, la veille aussi du jour maudit où Valancia devait fêter son deuxième faux centenaire, à cinq heure du matin, juste au moment où à la mosquée de Baltayonsa le muezzin Armano Yozua venait de crier l’appel à la prière, où le père Bona de la Sacristie avait passé le bayou pour la boucherie d’Elmano Zola, nous entendîmes la terre crier du côté du lac Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 1985, Sony LABOU TANSI, Les sept solitudes de Lorsa Lopez., « La septième décapitalisation. »