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MANUEL DE LITTÉRATURE – Le départ : voyage(s), exil, migration(s). – Fabienne KANOR, « Faire l’aventure. », 2014

Littérature et société

« Le départ: voyage(s), exil, migration(s) »

Extrait de Faire l’aventure, Fabienne KANOR

« […] La dernière fois que j’ai mis les pieds à Las Palmas, c’était pour assister à un enterrement. On était une dizaine dans le cimetière. Des copains, un imam et les représentants d’une association qui défend les droits des migrants. Normalement, quand quelqu’un décède chez nous, on fait sa toilette pour le purifier et l’imam récite la Prière des Morts. Continuer la lecture de MANUEL DE LITTÉRATURE – Le départ : voyage(s), exil, migration(s). – Fabienne KANOR, « Faire l’aventure. », 2014

ANTHOLOGIE – 1981, Boris Boubacar DIOP, le temps de Tamango. « Ce sont mes otages et je suis le leur. »

« Ce sont mes otages et je suis le leur. »

 CHAPITRE I

 Le président ne prit même pas la peine de saluer ses Ministres. L’heure était grave. L’heure n’était pas aux salamalecs. Il dit : « L’heure est grave, Messieurs ! » C’était justement ce que pensaient ces Messieurs depuis une dizaine de jours. Ils avaient entrepris, avec une hardiesse inaccoutumée, de le faire comprendre au Président.  Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 1981, Boris Boubacar DIOP, le temps de Tamango. « Ce sont mes otages et je suis le leur. »

ANTHOLOGIE – 1982, Emmanuel DONGALA, Jazz et vin de palme. « Il ne sait pas à quel moment « l’homme » surgira pour le frapper à son tour. »

« Il ne sait pas à quel moment « l’homme » surgira pour le frapper à son tour. »

 « […] NON, cette fois-ci il n’échappera pas ! Après quarante-huit heures, on avait enfin pu retrouver sa trace, reconstituer son itinéraire et repérer le village où il se cachait. […]

L’exploit était quasi impossible car le père fondateur de la nation, le guide éclairé, le rénovateur, le grand timonier, le président à vie, le maréchal chef suprême des forces armées et père bien-aimé du peuple, Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 1982, Emmanuel DONGALA, Jazz et vin de palme. « Il ne sait pas à quel moment « l’homme » surgira pour le frapper à son tour. »

ANTHOLOGIE – 1997-1999, Alain VIRCONDELET, « le retour des sources. », in Une enfance algérienne. « Les eaux amères deviennent douces. »

« Les eaux amères deviennent douces. »

 « […] Certaines nuits, en France, lorsque l’Algérie l’appelait trop, il ouvrait la fenêtre de sa chambre et regardait le ciel. C’était à son immensité illimitée qu’il tentait de la rejoindre. Mais les nuits de France n’avaient pas cette clarté profonde que les étoiles aiguisent, et dont il avait eu la chance quelquefois d’entrevoir la splendeur. Ces fameuses nuits, comme le lui racontait sa mère, dans lesquelles le ciel s’entrouvre, où les « eaux amères deviennent douces, Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 1997-1999, Alain VIRCONDELET, « le retour des sources. », in Une enfance algérienne. « Les eaux amères deviennent douces. »

ANTHOLOGIE – 2008, Leonora MIANO Tels des astres éteints « La mort parmi les vivants. »

« La mort parmi les vivants. »

« […] L’escalier roulant était encore en panne. L’écriteau le disait en cours de maintenance. Des sans-abris étaient étendus sous des couvertures crasseuses. Un rat filait vers son trou. Une odeur de pourriture imprégnait l’atmosphère. Plus personne ne faisait attention à tout cela. La mort déambulait depuis longtemps parmi les vivants. Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 2008, Leonora MIANO Tels des astres éteints « La mort parmi les vivants. »