« Solde. »
« […] Solde
Pour Aimé Césaire
J’ai l’impression d’être ridicule
Dans leurs souliers Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 1937, Léon-Gontran DAMAS, Pigments-Névralgies. « Solde. »
« Solde. »
« […] Solde
Pour Aimé Césaire
J’ai l’impression d’être ridicule
Dans leurs souliers Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 1937, Léon-Gontran DAMAS, Pigments-Névralgies. « Solde. »
« Et j’ai cru revivre les derniers moments de la vie de Lumumba. »
« […] Quand j’eus totalement repris mes esprits, j’ai vu que je me trouvais sur une petite butte ; je dominais ainsi le champ de bataille comme un général en campagne. Ce que je voyais n’était pas beau : des coups de feu ; des coups de crosse qui s’abattaient sur les hommes, les femmes, les enfants ; les hommes, les femmes, les enfants qui essayaient de fuir. J’étais révolté. Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 1998 – Emmanuel DONGALA – Les petits garçons naissent aussi des étoiles, « Et j’ai cru revivre les derniers moments de la vie de Lumumba. »
« Plus qu’une simple sédition de mon corps. »
« […] Il parlait peu, et cela, depuis qu’on avait commencé à le surnommer « le fou ».
Cet homme, qui était un fils authentique du pays, en était parti jadis, sans même que sa famille sût où il allait. Il était resté absent de longues années durant, puis un matin, il était revenu, sanglé dans sa redingote. Au moment de ce retour, une grande volubilité l’habitait. Il prétendait qu’il revenait du pays des Blancs Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 1961, Cheikh Hamidou KANE, L’aventure ambigüe. « Plus qu’une simple sédition de mon corps. »
« Musulman, fils de musulmans. »
« […] – Bien ! ” fait Tierno. Il me regarde à nouveau. Je me sens comme saisi par quelque chose de puissant. Tout mon être est suspendu, en attente de je ne sais quoi. Continuer la lecture de 1994, Amadou Hampâté BA, Oui, mon commandant! Récits.
« Les signes de la géographie. »
« […] Les pays, à l’époque, avaient gardé leurs noms. Les villes aussi. C’était avant la grande déflagration qui avait fondu les frontières et dissous les noms. C’était avant ce temps où les villes tombaient en quelques heures entre les mains de ceux-ci, puis retombaient en quelques jours aux mains de ceux-là. Et ceux-ci et ceux-là étaient devenus si nombreux que les villes s’étaient mises à tomber toutes seules, Continuer la lecture de 2001 – Kossi EFOUI, La fabrique des cérémonies.