Archives par mot-clé : Anthologie

ANTHOLOGIE – 1956 (?)-1970, Abdoulaye MAMANI, « Poémérides-Eboniques », « Non merci, à la manière de Cyrano. »

« Non merci, à la manière de Cyrano. »

« […] Et que faudrait-il faire

 

Pour plaire aux colonialistes exploiteurs

N’épargner aucune bassesse, comme un menteur Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 1956 (?)-1970, Abdoulaye MAMANI, « Poémérides-Eboniques », « Non merci, à la manière de Cyrano. »

ANTHOLOGIE – 1998 – Emmanuel DONGALA – Les petits garçons naissent aussi des étoiles, « Et j’ai cru revivre les derniers moments de la vie de Lumumba. »

« Et j’ai cru revivre les derniers moments de la vie de Lumumba. »

 « […] Quand j’eus totalement repris mes esprits, j’ai vu que je me trouvais sur une petite butte ; je dominais ainsi le champ de bataille comme un général en campagne. Ce que je voyais n’était pas beau : des coups de feu ; des coups de crosse qui s’abattaient sur les hommes, les femmes, les enfants ; les hommes, les femmes, les enfants qui essayaient de fuir. J’étais révolté.  Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 1998 – Emmanuel DONGALA – Les petits garçons naissent aussi des étoiles, « Et j’ai cru revivre les derniers moments de la vie de Lumumba. »

ANTHOLOGIE DES GRANDS TEXTES POLITIQUES – Discours de Phnom Penh, Charles de Gaulle, 1966

Charles de Gaulle

Oui, la position de la France est prise. Elle l’est par la réprobation, par la condamnation qu’elle adresse en ce qui concerne les actuels événements. Cette position est prise aussi par sa résolution de n’être pas, où que ce soit, et quoiqu’il arrive, automatiquement impliquée dans l’extension éventuelles du drame et de garder en tout cas les mains libres. Mais elle l’est encore par l’exemple qu’elle a naguère donné en Afrique du Nord, en mettant délibérément un terme à des combats stériles Continuer la lecture de ANTHOLOGIE DES GRANDS TEXTES POLITIQUES – Discours de Phnom Penh, Charles de Gaulle, 1966

ANTHOLOGIE – 2011, Kossi EFOUI, L’ombre des choses à venir., « La guerre. »

« La guerre. »

« […] Mon mentor officiel tenait à faire la fête avec moi avant mon départ pour « l’épreuve de la frontière ». Il y avait dans sa voix ce soir-là, un contentement qui n’était pas lié à l’excellence de la cuisson du riz, mais au fait que lui, mon mentor, riche d’un recel de pouvoirs patiemment acquis dans les hautes instances de la faculté et de la notabilité de la ville, avait réussi Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 2011, Kossi EFOUI, L’ombre des choses à venir., « La guerre. »

ANTHOLOGIE – 1975, Édouard GLISSANT, Malemort, « Ce large frappé sans bavures qui plaquait le domino. »

« Ce large frappé sans bavures qui plaquait le domino. »

 « […] (1945) (1946)

 (Double-six ! A l’éclat du coup on reconnaissait la frappe de monsieur Lesprit. Il ne posait pas le domino, il le fracassait. Silacier s’accroupissait – monsieur Lesprit qui ne sait pas que je pousse la pièce mieux que lui – au bas de l’escalier intérieur du Cercle. Une rougeur planait sur le cimetière, derrière, et nimbait l’entour. Seul monsieur Lesprit avait ce large frappé sans bavures qui plaquait le domino sur le centre géométrique de la table Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 1975, Édouard GLISSANT, Malemort, « Ce large frappé sans bavures qui plaquait le domino. »