Archives par mot-clé : Guerre

CONFÉRENCES – Julien BRACHET, « Les migrations sahariennes » (2013)

Cycle de conférences « Les frontières, entre espaces et identités » ; NIGER Septembre – Décembre 2013

Institut Français, Université Abdou Moumouni, CCFN, LASDEL, Service de Coopération et d’Action Culturelle de l’Ambassade de France au Niger

Niamey, le jeudi 12 décembre 2013 à 20h30 au LASDEL

Le Sahara, une frontière migratoire européenne en Afrique, par Julien BRACHET, IRD, modérateur Mahaman TIDJANI ALOU, Doyen de la FSEJ (UAM)

La question des migrations internationales et plus particulièrement celles des frontières est en France comme en Europe une question d’actualité médiatique et politique, Jean-François COPPÉ, secrétaire national de l’Union pour un Mouvement Populaire (UMP) déclarait récemment que « les frontières n’étaient pas taboues », entendant par là qu’il était encore envisageable de revenir sur les accords de Schengen. La question des frontières et des migrants semble cristalliser littéralement l’attention des Européens. Continuer la lecture de CONFÉRENCES – Julien BRACHET, « Les migrations sahariennes » (2013)

COMPOSITION – HISTOIRE – Première, « L’accession à l’indépendance de l’Algérie. »

COMPOSITION corrigée de session passées du Baccalauréat

Épreuve anticipée d’Histoire-Géographie

Corrigés

PREMIÈRE PARTIE

Composition d’Histoire

Le candidat traite l’un des deux sujets suivants :

Sujet 1 : L’accession à l’indépendance de l’Algérie.

                À l’heure où l’on commémore le cinquantenaire de l’indépendance de l’Algérie, la guerre semble toujours faire rage entre les deux États. La guerre des mémoires.  Continuer la lecture de COMPOSITION – HISTOIRE – Première, « L’accession à l’indépendance de l’Algérie. »

COMPOSITION Histoire – L’historien et les mémoires de la Guerre d’Algérie

COMPOSITION

Le rapport des sociétés à leur passé : l’historien et les mémoires de la Guerre d’Algérie. 

Vous montrerez comment les historiens ont permis le renouvellement des mémoires de la Guerre d’Algérie, en France et en Algérie.

                Le projet d’élaboration d’un manuel d’Histoire commun aux deux rives de la Méditerranée (sous la direction de Mostafa HASSANI-IDRISSI, Manuel commun d’Histoire méditerranéenne, 2014) montre qu’après la surenchère mémorielle des années 1990 et 2000, les gouvernements français et algériens, par le biais de leurs historiens, tentent de faire prévaloir l’histoire sur la compétition mémorielle communautaire, dans l’édification d’une mémoire de la Guerre d’Algérie (1954-1962).  Continuer la lecture de COMPOSITION Histoire – L’historien et les mémoires de la Guerre d’Algérie

Exercice d’Histoire Analyse d’un document « Le Rideau de fer » Churchill à Fulton, 1946

 

COMMENTAIRE D’UN DOCUMENT D’HISTOIRE

« The Sinews of Peace. »

Correction

1. Présentez le document. 

            Le document intitulé « The Sinews of Peace » est un extrait du discours prononcé le 5 mars 1946 au Westminster College de l’Université de Fulton (Etat du Missouri, Etats-Unis) par l’ancien Premier Ministre de Grande Bretagne et d’Irlande du Nord, Sir Winston Churchill. Il dénonce dans ce discours les exactions commises par les partis communistes des pays d’Europe centrale et orientale avec la bénédiction de l’Armée Rouge.

            Winston Churchill, battu l’année passée aux élections législatives britanniques, donne des conférences dans les universités anglophones et se trouve naturellement invité aux Etats-Unis. C’est en 1946 un vieux routier de la politique dans laquelle il est entré à la suite de son père, Lord Randolph, avant la Première Guerre mondiale (1914-1919). Il a déjà joué des rôles de premier plan (Premier Lord de l’Amirauté, 1913-1915) mais c’est la Deuxième Guerre mondiale (1939-1945) qui lui donne l’occasion de montrer son exceptionnelle envergure. Il incarne le « bouledogue britannique » qui refuse la défaite face aux Nazis et promet à son peuple (1940) « du sang, de la sueur et des larmes ». Loin de la caricature du lion acharné Winston Churchill est avant tout un fin politique qui voit avant tout le monde l’atout que représente Charles de Gaulle (18 juin 1940) et la nécessité d’appuyer par tous les moyens Staline et l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques (URSS). L’affaire n’allait pourtant pas de soit : en effet Staline avait conclu avec les Nazis un « pacte de non-agression » (Pacte Molotov-Ribbentrop, Moscou 1939) et avait envahi la Pologne (octobre 1939) avant de la dépecer de concert avec le IIIe Reich. Mais agressée à son tour (Juillet 1941, déclenchement de l’opération nazie Barbarossa) l’URSS avait eu besoin des armes américaines et des navires britanniques. Churchill, représentant de la nation la plus libérale et gestionnaire du plus vaste empire colonial du monde, avait compris que la guerre en Europe se jouerait d’abord en URSS. La « Grande Alliance » était née. Cependant la chute du régime nazi (capitulation sans condition du IIIe Reich les 7, 8 et 9 mai 1945) avait laissé les Soviétiques maîtres d’une immense partie de l’Europe. Et les dirigeants britanniques alertaient depuis des mois les Américains sur les violations répétées des droits de l’homme en zone d’occupation soviétique.

            Quelle analyse Winston Churchill fait-il de la situation géopolitique mondiale moins d’un an après la fin de la Seconde Guerre mondiale ?

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