1994, Ahmadou KOUROUMA, En attendant le vote des bêtes sauvages.

« Con de tirailleur raté. »

  « […] Ce matin-là, vous avez examiné dix litiges et les avez bien instruits et jugés à la satisfaction de tous. Comme tous les matins -sauf les dimanches- après la grande prière œcuménique, vous avez partagé votre café, vos croissants chauds avec les ministres, les fonctionnaires, les plaignants et leurs accompagnateurs Continuer la lecture de 1994, Ahmadou KOUROUMA, En attendant le vote des bêtes sauvages.

ANTHOLOGIE – 1997, Boris Boubacar DIOP, Le Cavalier et son ombre. « Un très long voyage à l’intérieur de mui-même. »

« Un très long voyage à l’intérieur de lui-même. »

 « […] L’instant avait quelque chose de presque tragique : ils attendaient de Maa Ndumbe qu’il les conduise, non pas vers la prospérité, mais seulement vers une vie simple et digne et cela semblait bien difficile en raison de l’ampleur du désastre.

Bientôt le silence fut total.  Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 1997, Boris Boubacar DIOP, Le Cavalier et son ombre. « Un très long voyage à l’intérieur de mui-même. »

ANTHOLOGIE – 1994, Ahmadou KOUROUMA, En attendant le vote des bêtes sauvages. « Une seule occupation rentable: le trafic des esclaves noirs. »

« Une seule occupation rentable : le trafic des esclaves noirs. »

  « […] 1

 Ah ! Tiécoura. Au cours de la réunion des Européens sur le partage de l’Afrique en 1884 à Berlin, le golfe du Bénin et les Côtes des Esclaves sont dévolus aux Français et aux Allemands. Les colonisateurs tentent une expérience originale de civilisation de Nègres Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 1994, Ahmadou KOUROUMA, En attendant le vote des bêtes sauvages. « Une seule occupation rentable: le trafic des esclaves noirs. »

ANTHOLOGIE – 1997, Boris Boubacar DIOP, Le Cavalier et son ombre. « Le Président était le pantin idéal. »

« Le Président était le pantin idéal. »

 « […] Une odeur nauséabonde les fit reculer de quelques pas. Une odeur de cadavre.

Au même instant, une voix retentit derrière eux :

– bienvenue dans ma modeste retraite.

C’était le Président.

Il avait fière allure dans son célèbre grand boubou trois-pièces d’un blanc immaculé Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 1997, Boris Boubacar DIOP, Le Cavalier et son ombre. « Le Président était le pantin idéal. »

ANTHOLOGIE – 1997, Boris Boubacar DIOP, Le Cavalier et son ombre. (1) « Mourir ensemble de faim. »

« Mourir ensemble de faim. »

 « […] Pourtant, derrière la feinte humilité de Khadidja, je sentais le refus viscéral d’appartenir à un univers qu’elle méprisait de toutes ses forces. Il lui était impossible de supporter l’idée qu’elle en était réduite à se disputer à propos des chiottes avec des gens pareils.  Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 1997, Boris Boubacar DIOP, Le Cavalier et son ombre. (1) « Mourir ensemble de faim. »