Archives par mot-clé : roman

ANTHOLOGIE – 1997, Boris Boubacar DIOP, Le Cavalier et son ombre. « Un très long voyage à l’intérieur de mui-même. »

« Un très long voyage à l’intérieur de lui-même. »

 « […] L’instant avait quelque chose de presque tragique : ils attendaient de Maa Ndumbe qu’il les conduise, non pas vers la prospérité, mais seulement vers une vie simple et digne et cela semblait bien difficile en raison de l’ampleur du désastre.

Bientôt le silence fut total.  Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 1997, Boris Boubacar DIOP, Le Cavalier et son ombre. « Un très long voyage à l’intérieur de mui-même. »

ANTHOLOGIE – 1997, Boris Boubacar DIOP, Le Cavalier et son ombre. « Le Président était le pantin idéal. »

« Le Président était le pantin idéal. »

 « […] Une odeur nauséabonde les fit reculer de quelques pas. Une odeur de cadavre.

Au même instant, une voix retentit derrière eux :

– bienvenue dans ma modeste retraite.

C’était le Président.

Il avait fière allure dans son célèbre grand boubou trois-pièces d’un blanc immaculé Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 1997, Boris Boubacar DIOP, Le Cavalier et son ombre. « Le Président était le pantin idéal. »

ANTHOLOGIE – 2002, Yasmina KHADRA, L’imposture des mots. « Maintenant que je ne suis plus un soldat, qui suis-je ? »

« Maintenant que je ne suis plus un soldat, qui suis-je ? »

 « […] Le mal qui a trop duré, laisse un grand vide en disparaissant. Maintenant que je ne suis plus soldat, qui suis-je ? Maintenant que je n’obéis plus aux ordres, que je ne marche plus au pas, que je ne suis plus obligé de claquer les talons dès qu’on me toise d’en haut, que vais-je faire de mes années de plomb Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 2002, Yasmina KHADRA, L’imposture des mots. « Maintenant que je ne suis plus un soldat, qui suis-je ? »

ANTHOLOGIE – 2009, Abdourahman WABERI, Passage des Larmes « Le ciel bas de mes souvenirs. »

« Le ciel bas de mes souvenirs. »

« […] Et pourtant on ne revient pas impunément sur les traces de son enfance. De mon père, je garde certaines sensations que je n’oublierai jamais, certaines images gravées dans le ciel bas de mes souvenirs. Ses cheveux d’un blanc squelette. Sa carcasse osseuse. Sa démarche rigide qui faisait penser que quelque chose dans l’échine s’était irrémédiablement coincé. Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 2009, Abdourahman WABERI, Passage des Larmes « Le ciel bas de mes souvenirs. »

ANTHOLOGIE – 2010, Wilfried N’SONDE, Le silence des esprits « J’ai laissé parlé mon coeur. »

« J’ai laissé parler mon cœur. »

             Le train rempli à craquer au départ de Paris par une foule anonyme et informe s’était vidé au fil des arrêts, nous abandonnant à son rythme saccadé, avec pour seul spectacle derrière les vitres les noms illuminés des gares. Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 2010, Wilfried N’SONDE, Le silence des esprits « J’ai laissé parlé mon coeur. »