Archives par mot-clé : littérature

ANTHOLOGIE – 2009 – Tahar BEN JELLOUN « Au pays. »

« Un ouvrier modèle. »

« […] A l’usine, il avait ses habitudes. Il arrivait tous les jours à l’heure. Jamais de retard ni d’absence. Même malade, sauf vaincu par la grippe, il tenait à être là, à travailler. Il apportait son repas, mangeait vite, s’asseyait sur un banc et fermait les yeux. Ses camarades se moquaient de lui. Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 2009 – Tahar BEN JELLOUN « Au pays. »

ANTHOLOGIE – 1982, Shaïda ZARUMEY, « Alternances pour le sultan. », « La Fleur et le baiser. »

« La Fleur et le baiser. »

 « […] 27. – LA FLEUR ET LE BAISER

Un lit dans une chambre
Deux mains sur le lit Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 1982, Shaïda ZARUMEY, « Alternances pour le sultan. », « La Fleur et le baiser. »

ANTHOLOGIE – 1957 – Georges BALANDIER – « L’Afrique ambiguë », « Une entreprise de dépossession. »

« Une entreprise de dépossession. »

 « […] À l’occasion d’un court séjour dans une section du Musée de l’Homme, juste avant mon départ pour l’Afrique, j’eus l’occasion d’éprouver ma réticence, presque une répulsion, devant ces collections rassemblées au prix de multiple difficultés afin de composer une image des civilisations exotiques.  Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 1957 – Georges BALANDIER – « L’Afrique ambiguë », « Une entreprise de dépossession. »

1994, Amadou Hampâté BA, Oui, mon commandant! Récits.

« Musulman, fils de musulmans. »

 « […] – Bien ! ” fait Tierno. Il me regarde à nouveau. Je me sens comme saisi par quelque chose de puissant. Tout mon être est suspendu, en attente de je ne sais quoi.  Continuer la lecture de 1994, Amadou Hampâté BA, Oui, mon commandant! Récits.

2001 – Kossi EFOUI, La fabrique des cérémonies.

« Les signes de la géographie. »

 « […] Les pays, à l’époque, avaient gardé leurs noms. Les villes aussi. C’était avant la grande déflagration qui avait fondu les frontières et dissous les noms. C’était avant ce temps où les villes tombaient en quelques heures entre les mains de ceux-ci, puis retombaient en quelques jours aux mains de ceux-là. Et ceux-ci et ceux-là étaient devenus si nombreux que les villes s’étaient mises à tomber toutes seules, Continuer la lecture de 2001 – Kossi EFOUI, La fabrique des cérémonies.