BAC 2017 – Washington 2017 – Sujets d’Histoire-Géographie, « Sujets d’Histoire-Géographie des séries ES & L de Washington 2017. »

BAC 2017

Washington 2017 – Séries ES & L

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Washington 2017 – Série S

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Index de Aires continentales (1/3) L’Amérique, puissance du Nord, affirmation du Sud.

INDEX

Index de la catégorie « Aires continentales (1/3) l’Amérique, puissance du Nord, affirmation du Sud

Généralités

Chorèmes & Schémas

SCHÉMAS Les dynamiques territoriales d’une puissance en Amérique

SCHÉMAS L’organisation spatiale et les dynamiques urbaines de New York, ville mondiale

SCHÉMAS L’Amérique entre tensions et intégration régionales

INFOGRAPHIE Comparer les dynamiques des ports chinois et américains

Croquis & Cartes repères

Du texte au croquis, « Le Brésil, un pays émergent marqué par des inégalités fortes. » :

Le texte et la feuille – sujet

La correction (Carte + Nomenclature + Légende)

CROQUIS – Le territoire des États-Unis, fondement de leur hyperpuissance

CROQUIS – Les dynamiques territoriales des États-Unis (Croquis corrigé)

CARTES REPÈRES – Les États-Unis d’Amérique

CARTES REPÈRES – La carte repère du Brésil

Fiches de lectures

BRET, « un pays qui s’affirme à l’extérieur parce qu’il est solide à l’intérieur », Echogéo,

Théorie de la Ville mondiale

Théorie de la ville mondiale – Fernand BRAUDEL et la ville monde, 1967

Théorie de la ville mondiale – Peter HALL, 1966

Théorie de la ville mondiale – Olivier DOLLFUS et l’Archipel Mégalopolitain Mondial, 1996

Théorie de la ville mondiale – Saskia SASSEN, 1991

Compositions

New York, ville mondiale (étude de cas), composition corrigée

Le continent américain entre tensions et intégration régionales

États-Unis – Brésil, rôle mondial, dynamiques territoriales

Plans détaillés

Quiz-tests

L’Amérique entre tensions et intégration régionales

États-Unis – Brésil, rôle mondial, dynamiques territoriales

Sujets corrigés

Pondichéry 2015 États-Unis / Brésil rôle mondial

Pondichéry 2015Tensions et intégrations régionales en Amérique du Nord : exemple de l’ALENA (étude de documents)

Zoom sur …

Des BRIC aux BRICS

ARTICLES CONNEXES

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MÉTHODES – Les plans détaillés – Composition – Géographie, « L’Afrique face à la mondialisation et au développement. »

Question 5

« L’Afrique face au développement (2/2) : l’Afrique face au développement et à la mondialisation. »

Introduction :

I. L’AFRIQUE FACE À LA MONDIALISATION : UN CONTINENT FORTEMENT INSÉRÉ DANS LA MONDIALISATION. 

Comment mesurer l’insertion de l’Afrique dans la mondialisation?

1. L’Afrique pèse peu dans la mondialisation…

1°) Un continent globalement marginalisé dans la mondialisation…

2°) … Mais il existe de fortes disparités d’intégration, à toutes les échelles et dans toutes les strates de la population.

2. … Mais la mondialisation pèse et s’invite de bien des manières en Afrique… 

1°) L’Afrique, poumon minéral de la mondialisation est aussi un marché prometteur.

2°) L’Afrique dans la mondialisation culturelle : un acteur dynamique et créatif.

3. … Et la sous-industrialisation du continent explique pour l’essentiel les difficultés de l’Afrique à faire de son insertion dans la mondialisation un facteur de développement. 

1°) Un continent inégalement mais globalement sous-industrialisé…

2°) … Legs de la colonisation, des choix initiaux lors des indépendances et d’une bourgeoisie rentière et apatride.

II. L’AFRIQUE FACE AU DÉVELOPPEMENT : UN DÉVELOPPEMENT LENT ET INÉGAL. 

Dans quelles mesures peut-on parler d’une Afrique en retard de développement ?

1. L’Afrique, le continent des forts retards de développement. 

1°) Les stigmates de la misère : quand la pauvreté fabrique de la misère morale…

2°) … tandis que les inégalités sociales ferment les possibilités de partager le développement.

2. L’Afrique, le continent des forts contrastes de développement, et ce à toutes les échelles. 

1°) Aux échelles continentales et macro-régionales, un continent dual.

2°) Aux échelles domestiques, l’Afrique est le théâtre d’une très forte logique Centre-Périphéries.

3. Comprendre les retards de développement de l’Afrique. 

1°) L’Afrique est-elle en croissance ?

2°) Les freins au développement : la prévalence des facteurs endogènes.

III. L’AFRIQUE FACE À L’ÉMERGENCE : L’AFRIQUE DE LA MONTÉE EN GAMME ÉCONOMIQUE ET DU DÉVELOPPEMENT POLITIQUE ET SOCIAL. 

Dans quelles mesures peut-on affirmer que l’Afrique est une région émergente, au même titre que l’Asie du Sud ou de l’Est ?

1. L’émergence politique et géopolitique de l’Afrique : l’Afrique, une puissance ? 

1°) L’émergence politique de l’Afrique : la fin progressive des régimes d’exception.

2°) L’émergence géopolitique de l’Afrique : apaisement sécuritaire et rayonnement.

2. L’émergence sanitaire et sociale de l’Afrique : la classe moyenne africaine existe-t-elle ? 

1°) L’émergence de la classe moyenne africaine :

2°) Une diffusion de plus en plus rapide du développement sanitaire et social.

3. L’émergence économique de l’Afrique : L’Afrique est-elle l’Eldorado du XXIe siècle ? 

1°) Le continent africain se constitue lentement en marché très attractif.

2°) La privatisation des économies africaines profitent d’abord aux BRIICS.

© Erwan BERTHO (2015, révision 2016, révision 2018)

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3.3.2. L’_Afrique_face_au_developpement_et_a_la_mondialisation_plan_detaille_compact

Articles complémentaires :

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ANTHOLOGIES – Les grands textes politiques – George MARSHALL, « Le plan Marshall. », 1947

« Le plan Marshall », juin 1947

« Je n’ai pas besoin de vous dire, Messieurs, que la situation mondiale est très grave. Cela est bien évident pour tous les gens intelligents. Je crois que l’une des plus sérieuses difficultés, c’est que le problème est d’une si grande complexité que la masse même des faits présentés au public par la presse et la radio rend extrêmement difficile, pour l’homme de la rue, une évaluation nette de la situation. De plus, la population de ce pays se trouve très loin des régions troublées de la terre, et elle a beaucoup de peine à imaginer la misère, les réactions qui la suivent chez les peuples qui ont longtemps souffert, et l’effet que ces réactions ont sur leurs gouvernements au cours de nos tentatives pour établir la paix dans le monde.

Lorsqu’on a étudié les besoins de la reconstruction de l’Europe, les pertes en vies humaines, les destructions de villages, d’usines, de mines et de voies ferrées ont été estimées de façon assez exacte, mais il est devenu évident au cours des mois qui viennent de s’écouler que ces destructions visibles sont probablement moins graves que la dislocation de toute la structure de l’économie européenne. Depuis dix ans la situation est très anormale. Les fiévreux préparatifs de guerre et l’activité encore plus fiévreuse déployée pour soutenir l’effort de guerre ont détruit toutes les branches des économies nationales. L’outillage industriel n’a pas été entretenu, a été endommagé ou est tout à fait démodé. Sous la domination arbitraire et destructive des Nazis, presque toutes les entreprises ont été attelées à la machine de guerre allemande. Les relations commerciales anciennes, les institutions privées, les banques, les compagnies d’assurance et les compagnies de navigation ont disparu, faute de capitaux, par suite de leur absorption lorsqu’elles ont été nationalisées, ou simplement parce qu’elles ont été détruites. Dans beaucoup de pays, la confiance en la monnaie nationale a été rudement ébranlée. L’effondrement de la structure commerciale de l’Europe s’est produit pendant la guerre.

La reprise économique a été sérieusement retardée par le fait que deux ans après la cessation des hostilités l’accord n’a pas encore été réalisé sur les traités de paix avec l’Allemagne et avec l’Autriche. Mais, même si une solution plus rapide de ces problèmes difficiles était acquise, la reconstruction de la structure économique de l’Europe demandera évidemment beaucoup plus de temps et des efforts plus grands que nous ne l’avions prévu.

L’un des aspects de ce problème est à la fois intéressant et grave : le fermier a toujours produit les vivres qu’il peut échanger avec les citadins contre les autres choses nécessaires à la vie. Cette division du travail est à la base de la civilisation moderne. A l’heure actuelle, elle est menacée de ruine. Les industries des villes ne produisent pas assez de marchandises à échanger avec les fermiers producteurs de vivres. Les matières premières et le combustible manquent. L’outillage industriel manque, ou est trop usé. Le fermier et le paysan ne peuvent trouver sur le marché les marchandises qu’ils veulent acheter. Si bien que la vente de leurs produits fermiers en échange d’argent qu’ils ne peuvent utiliser leur semble une transaction sans intérêt. Ils ont donc cessé de cultiver beaucoup de champs pour en faire des pâtures, bien qu’ils manquent de vêtements et des autres produits ordinaires de la civilisation. Pendant ce temps, les habitants des villes manquent de vivres et de combustible. Les gouvernements sont donc forcés de se servir de leurs ressources en devises étrangères et de leurs crédits pour acheter ces produits indispensables à l’étranger, épuisant ainsi les fonds dont ils ont un urgent besoin pour la reconstruction. Une situation très grave se crée donc rapidement, qui est de fort mauvais augure pour le monde. Le système moderne qui repose sur la division du travail et l’échange des produits est en danger de s’effondrer.

La vérité, c’est que les besoins de l’Europe pendant les trois ou quatre prochaines années en vivres et en autres produits essentiels importés de l’étranger – notamment d’Amérique – sont tellement plus grands que sa capacité actuelle de paiement qu’elle devra recevoir une aide supplémentaire très importante ou s’exposer à une dislocation économique, sociale et politique très grave.

Le remède consiste à briser le cercle vicieux et à restaurer la confiance des habitants de l’Europe tout entière. Le fabricant et le fermier, dans de très vastes régions, doivent pouvoir et vouloir échanger leurs produits contre des monnaies dont la valeur constante ne fasse pas de doute.

En dehors de l’effet démoralisant qu’a le désespoir des peuples en question sur le monde entier, et des troubles qu’il peut provoquer, les conséquences de cette situation pour l’économie des États-Unis devraient être évidentes pour tous. Il est logique que les États-Unis doivent faire tout ce qu’ils peuvent pour aider à rétablir la santé économique du monde, sans laquelle la stabilité politique et la paix assurée sont impossibles.

Notre politique n’est dirigée contre aucun pays, aucune doctrine, mais contre la famine, la pauvreté, le désespoir et le chaos. Son but doit être la renaissance d’une économie active dans le monde, afin que soient créées les conditions politiques et sociales où de libres institutions puissent exister. Cette aide, j’en suis convaincu, ne doit pas être accordée chichement, chaque fois que surviennent les crises. Toute aide que ce gouvernement pourra apporter à l’avenir devrait être un remède plutôt qu’un simple palliatif. Tout gouvernement qui veut aider à la tâche de la reprise économique jouira, j’en suis sûr, de la plus entière coopération de la part du gouvernement des États-Unis. Tout gouvernement qui intrigue pour empêcher la reprise économique des autres pays ne peut espérer recevoir notre aide. De plus, les gouvernements, les partis et les groupes politiques qui cherchent à perpétuer la misère humaine pour en tirer un profit sur le plan politique ou sur les autres plans se heurteront à l’opposition des États-Unis.

II est déjà évident qu’avant même que le gouvernement des Etats-Unis puisse poursuivre plus loin ses efforts pour remédier à la situation et aider à remettre l’Europe sur le chemin de la guérison, un accord devra être réalisé par les pays de l’Europe sur leurs besoins actuels et ce que ces pays de l’Europe feront eux-mêmes pour rendre efficaces toutes les mesures que ce gouvernement pourrait prendre. Il ne serait ni bon ni utile que ce gouvernement entreprenne d’établir de son côté un programme destiné à remettre l’économie de l’Europe sur pied. C’est là l’affaire des Européens. L’initiative, à mon avis, doit venir de l’Europe. Le rôle de ce pays devrait consister à apporter une aide amicale à l’établissement d’un programme européen, et à aider ensuite à mettre en œuvre ce programme dans la mesure où il sera possible de le faire. Ce programme devrait être général et établi en commun par un grand nombre de nations européennes, sinon par toutes.

Il est absolument essentiel au succès de toute mesure que pourraient prendre les États-Unis que la population de l’Amérique comprenne la nature du problème et les remèdes qui doivent être appliqués. Les passions et les partis-pris politiques ne devraient point y avoir de part. Avec de la sagacité et une acceptation, par notre peuple, des immenses responsabilités que l’histoire a clairement imposées à notre pays, les difficultés que j’ai soulignées peuvent être et seront surmontées. « 

George MARSHALL, juin 1947

Secrétaire d’État des États-Unis, discours prononcé à l’Université Harvard.

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Discours_George_Marshall_juin_1947

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