Archives par mot-clé : nostalgie

ANTHOLOGIE – 1936-1939, Aimé CESAIRE, Cahier d’un retour au pays natal. « Un très bon nègre. »

« Un très bon nègre. »

 « […] Et voici ceux qui ne se consolent point de n’être pas faits à la ressemblance de Dieu mais du diable, ceux qui considèrent que l’on est nègre comme commis de seconde classe Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 1936-1939, Aimé CESAIRE, Cahier d’un retour au pays natal. « Un très bon nègre. »

ANTHOLOGIE – 1961, Cheikh Hamidou KANE, L’aventure ambigüe. « Ce que je propose, c’est que nous acceptions de mourir en nos enfants. »

« Ce que je propose, c’est que nous acceptions de mourir en nos enfants. »

 « […] La place était déjà pleine de monde. Samba Diallo, en y arrivant, eut la surprise de voir que les femmes étaient en aussi grand nombre que les hommes. C’était bien la première fois qu’il voyait pareille chose.  Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 1961, Cheikh Hamidou KANE, L’aventure ambigüe. « Ce que je propose, c’est que nous acceptions de mourir en nos enfants. »

ANTHOLOGIE – 1980, Abdoulaye MAMANI, Sarraounia ou le drame de la reine magicienne. « Ce coeur de granit durci par l’épreuve et par l’orgueil. »

« Ce cœur de granit durci par l’épreuve et l’orgueil. »

 « […] Que resterait-il des gestes, des exploits et des faits s’il n’y avait le griot à la mémoire profonde et au verbe percutant pour les chanter et les perpétuer dans le temps ? Oui, que restera-t-il des actions des hommes quand les acteurs seront anéantis et leurs corps réduits en poussière ?  Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 1980, Abdoulaye MAMANI, Sarraounia ou le drame de la reine magicienne. « Ce coeur de granit durci par l’épreuve et par l’orgueil. »

ANTHOLOGIE – 1997-1999, Jean-Pierre MILCAM, « Apocalypses », in Une enfance algérienne. « Leurs cendres confondues dans le limon généreux. »

« Leurs cendres confondues dans le limon généreux. »

 « […] L’école, la rue tentaient de m’apprendre à haïr, et je ne haïssais pas. Je n’avais aucune vocation au mépris, plutôt à la tendresse, et je saignais lorsque les gamins dont je partageais les yeux venaient à moi, triomphants, les yeux explosant dans un menu jet de vitriol : « Ca y est ! Ils ont guillotiné Zaoui, le sang du Juif a giclé à deux mètres de haut ! » Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 1997-1999, Jean-Pierre MILCAM, « Apocalypses », in Une enfance algérienne. « Leurs cendres confondues dans le limon généreux. »

ANTHOLOGIE – 1997-1999, Alain VIRCONDELET, « le retour des sources. », in Une enfance algérienne. « Les eaux amères deviennent douces. »

« Les eaux amères deviennent douces. »

 « […] Certaines nuits, en France, lorsque l’Algérie l’appelait trop, il ouvrait la fenêtre de sa chambre et regardait le ciel. C’était à son immensité illimitée qu’il tentait de la rejoindre. Mais les nuits de France n’avaient pas cette clarté profonde que les étoiles aiguisent, et dont il avait eu la chance quelquefois d’entrevoir la splendeur. Ces fameuses nuits, comme le lui racontait sa mère, dans lesquelles le ciel s’entrouvre, où les « eaux amères deviennent douces, Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 1997-1999, Alain VIRCONDELET, « le retour des sources. », in Une enfance algérienne. « Les eaux amères deviennent douces. »