ANTHOLOGIE – 1549 Étienne de LA BOÉTIE, Discours sur la servitude volontaire. « Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres. »

« Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres. »

  « […] Celui qui vous maîtrise tant n’a que deux yeux, n’a que deux mains, n’a qu’un corps, et n’a autre chose que ce qu’a le moindre homme du grand et infini nombre de nos villes, Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 1549 Étienne de LA BOÉTIE, Discours sur la servitude volontaire. « Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres. »

ANTHOLOGIE – 1580, Michel de MONTAIGNE, Les essais. « Ils sont sauvages de même que nous appelons sauvages les fruits. »

« Ils sont sauvages de même que nous appelons sauvages les fruits. »

 « […]   Or je trouve, pour revenir à mon propos, qu’il n’y a rien de barbare et de sauvage en cette nation, à ce qu’on m’en a rapporté, sinon que chacun appelle barbarie, ce qui n’est pas de son usage. Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 1580, Michel de MONTAIGNE, Les essais. « Ils sont sauvages de même que nous appelons sauvages les fruits. »

ANTHOLOGIE – 1748, Charles de MONTESQIUEU, De l’Esprit des lois. « Un corps tout noir. »

« Un corps tout noir. »

 « […] Chapitre V. De l’esclavage des Nègres

SI j’avais à soutenir le droit que nous avons eu de rendre les nègres esclaves, voici ce que je dirais. Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 1748, Charles de MONTESQIUEU, De l’Esprit des lois. « Un corps tout noir. »

ANTHOLOGIE – 1759, VOLTAIRE, Candide ou l’optimisme. « Le nègre de Surinam. »

« C’est à ce prix que vous mangez du sucre en Europe. »

 « […] En approchant de la ville, ils rencontrèrent un nègre étendu par terre, n’ayant plus que la moitié de son habit, c’est-à-dire d’un caleçon de toile bleue ; il manquait à ce pauvre homme la jambe gauche et la main droite. Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 1759, VOLTAIRE, Candide ou l’optimisme. « Le nègre de Surinam. »

ANTHOLOGIE – 1781, Jean de CONDORCET, Réflexions sur l’esclavage des nègres. « Epître dédicatoire aux nègres esclaves » – « Je vous ai toujours regardé comme mes frères. »

« Je vous ai toujours regardé comme mes frères. »

             « Mes amis,

             Quoique que je ne sois de la même couleur que vous, je vous ai toujours regardés comme mes frères. La nature vous a formés pour avoir le même esprit, la même raison, les mêmes vertus que les Blancs. Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 1781, Jean de CONDORCET, Réflexions sur l’esclavage des nègres. « Epître dédicatoire aux nègres esclaves » – « Je vous ai toujours regardé comme mes frères. »