Archives par mot-clé : politique

ANTHOLOGIE – 2012 – Alain MABANCKOU, « Le sanglot de l’homme noir », « D’autres Africains réclameront plus d’Afrique. »

« D’autres Africains réclameront plus d’Afrique. »

 « […] Le sanglot de l’homme noir

Cher Boris (I),

La France et l’Afrique ont des relations pour le moins complexe. Les livres d’histoire t’ont sans doute appris plus que je ne pourrais te dire à ce sujet. Dans ces relations, il y a u des hauts et des bas. Certains te diront qu’il faut en vouloir à la France, la charger de tous les pêchés du monde. Pour ma part, je suis de ceux qui soutiennent que l’histoire africaine reste à écrire avec patience, avec sérénité. Ne faire pencher la balance ni d’un côté, ni de l’autre. D’autres Africains réclameront plus d’Afrique, Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 2012 – Alain MABANCKOU, « Le sanglot de l’homme noir », « D’autres Africains réclameront plus d’Afrique. »

ANTHOLOGIE – 2012 – Alain MABANCKOU – Le Sanglot de l’homme noir, « Il a plus de héros dans l’ombre que dans la lumière. »

« Il y a plus de héros dans l’ombre que dans la lumière. »

 « […] Mon cher petit, la pire des intolérances est celle qui vient des êtres qui te ressemblent, ceux qui ont la même couleur de peau que toi. Le fanatisme trouve son terrain d’expérience d’abord entre les hommes d’une même origine, avant de s’étendre peu à peu sur d’autres « traces » avec une virulence alimentée par l’esprit de vengeance. […]  Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 2012 – Alain MABANCKOU – Le Sanglot de l’homme noir, « Il a plus de héros dans l’ombre que dans la lumière. »

ANTHOLOGIE – 1835, Alexis de TOCQUEVILLE, De la démocratie en Amérique. « Leurs malheurs se ressemblent. »

« Leurs malheurs seuls se ressemblent. »

 « […] Le territoire occupé de nos jours, ou réclamé par l’Union américaine, s’étend depuis l’océan Atlantique jusqu’aux rivages de la Mer du Sud. A l’est ou à l’ouest, ses limites sont donc celles mêmes du continent ; il s’avance au midi sur le bord des Tropiques, et remonte ensuite au milieu des glaces du Nord.

Les hommes répandus dans cet espace ne forment point, comme en Europe, autant de rejetons d’une même famille. On découvre en eux, dès le premier abord, trois races naturellement distinctes, et je pourrais presque dire ennemies.  Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 1835, Alexis de TOCQUEVILLE, De la démocratie en Amérique. « Leurs malheurs se ressemblent. »