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Balla Foulbé, un village au Niger à travers l’Histoire du pays, par Souleymane ALI YERO

Introduction

Il nous semble important de noter que ce travail est une première esquisse de présentation du village de Balla Foulbé qui se trouve dans la commune rurale de Tamou. Il est situé au nord du canton de  Wouro- Guellodjo, au  sud de l’ex canton de Tiala[1].Il relave administrativement du canton de Tamou département de Say. Les points qui seront abordés sont : la présentation du Canton et du village en question, les activités et les perspectives qui s’offrent à ces populations.

  1. Présentation du canton et du village de Balla Foulbé

1.1  Le canton de Tamou, commune rurale de Tamou

1.1.1 Cadre géographique :

Il important à notre avis avant de parler de la situation géographie de Balla Fulbé de faire celle du canton dans le quel se trouve se village notamment la commune rurale de Tamou. Tamou est un village et une commune rurale du Niger. La ville est la capitale de sa commune rurale dans le département de Say, de la région de Tillabéry à l’extrême sud ouest du pays. La commune rurale de Tamou se trouve dans la partie sud ouest du département de Say. Elle couvre une superficie 2 530 km²et limitée au Nord par la commune urbaine de Say et la commune rurale de Ouro Guéladio. Au Sud par le Parc W. A l’Est par le fleuve Niger et les communes de Kirtachi et de Falmey. A l’Ouest par le Burkina Faso. Le chef lieu de la commune, Tamou est situé à environ 90 kilomètres de la capitale du Niger, Niamey. A 45 kilomètres de Say, chef lieu de département. Continuer la lecture de Balla Foulbé, un village au Niger à travers l’Histoire du pays, par Souleymane ALI YERO

ANTHOLOGIE – 1980, Abdoulaye MAMANI, Sarraounia ou le drame de la reine magicienne. « Nous sommes tous des esclaves, donc frères dans le malheur. »

« Nous sommes tous des esclaves, donc frères dans le malheur. »

 « […] Deux tirailleurs, baïonnettes au canon, arborant leur longue chéchia flamboyante, les pieds nus profondément enfoncés dans le sable, surveillent un groupe de porteurs sous l’ombre ramassée d’un vieux gao. Une vingtaine de robustes djermas, couverts de haillons, somnolent à même le sol attendant le signal du départ.  Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 1980, Abdoulaye MAMANI, Sarraounia ou le drame de la reine magicienne. « Nous sommes tous des esclaves, donc frères dans le malheur. »