Archives par mot-clé : Contours du jour qui vient

ANTHOLOGIE – 2006 – Léonora MIANO – Contours du jour qui vient, « C’est le coeur ardent que j’étreins puissamment les contours du jour qui vient. »

« C’est le cœur ardent que j’étreins puissamment les contours du jour qui vient. »

 « […] Cette fois il me semble que tu me voies. Tu me demandes d’une voix douce, baissant à terre la pelle que tu tenais encore levée : Pourquoi t’être absentée si longtemps ma fille ? Ne sais-tu pas que je t’ai cherchée partout le cœur serré d’angoisse ? Jamais je n’ai entendu ces inflexions dans ta voix.  Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 2006 – Léonora MIANO – Contours du jour qui vient, « C’est le coeur ardent que j’étreins puissamment les contours du jour qui vient. »

ANTHOLOGIE – 2006 – Leonora MIANO, « Contours du jour qui vient », « De vaines suppliques au ciel. »

« De vaines suppliques au Ciel. »

 « […] La ville est restée le souvenir fuyant de ce qu’elle essayait d’être avant le conflit : un endroit où vivre et travailler. Les constructions détruites par les batailles, les émeutes et les pillages dus à la guerre se tiennent comme elles peuvent, éventrées, brûlées, adressant comme les hommes de vaines suppliques au Ciel.  Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 2006 – Leonora MIANO, « Contours du jour qui vient », « De vaines suppliques au ciel. »

ANTHOLOGIE – 2006 – Léonora MIANO – Contours du jour qui vient, « Ce désespoir qui usurpait le nom de foi. »

« Ce désespoir qui usurpait le nom de foi. »

 « […] La nuit était chaude et les rues bondées. Après la guerre qui venait de tailler le pays en pièces, les habitants de Sombé recommençaient à vivre, mais pas comme avant. Ce n’était pas pour aller au restaurant qu’ils sortaient. Ils n’allaient pas voir un film, ni se trémousser au rythme des chansons branchées.  Continuer la lecture de ANTHOLOGIE – 2006 – Léonora MIANO – Contours du jour qui vient, « Ce désespoir qui usurpait le nom de foi. »