Terminale HISTOIRE (16), la Chine de Mao : l’affirmation d’un nouvel acteur international

Tale – HISTOIRE (16), la Chine de Mao : l’affirmation d’un nouvel acteur international

La République Populaire de Chine (RPC) a hérité lors de la prise de Pékin (1949) d’un territoire ruiné par la Seconde Guerre mondiale (1937 en Asie – 1945) et d’une population cruellement éprouvée par 8 années d’une guerre inexpiable (20 millions de morts). Un demi-siècle après la RPC est la deuxième puissance économique mondiale : elle arbitre par ailleurs les rapports de forces géopolitiques en Asie du Sud – Est (Birmanie), du Sud (Sri Lanka) et au Proche-Orient (Crise syrienne). Première réserve de liquidités au monde (Près de 3 000 milliards de US$) elle est désormais la créancière des États-Unis et de l’Union Européenne (UE). Comment la RPC de Mao Zedong est-elle passée du statut de pays du Tiers-Monde (1950’) au rang de puissance mondiale ?  La période comprise entre 1949 et 1979 est marquée par la personnalité charismatique et ambigüe de MAO : la Chine semble alterner les périodes de crises intérieures dures alors qu’un rayonnement international croissant en fait le troisième interlocuteur géopolitique après les États-Unis et l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques (URSS). Continuer la lecture de Terminale HISTOIRE (16), la Chine de Mao : l’affirmation d’un nouvel acteur international

Première – Histoire (15), Saïgon, miroir des sociétés coloniales ?

Première – Histoire (15), Saïgon, miroir des sociétés coloniales ?

Dans le cadre de la conquête coloniale française, la prise de Saïgon en 1859 est un fait historique majeur. Elle  marque le début de la colonisation de la péninsule indochinoise par les Français (1859‑1907). L’Indochine est une colonie d’exploitation : peu d’Européens s’y installent. En 1913 on dénombrait 24000 pour l’Annam, le Tonkin et la Cochinchine. Ils vivent principalement dans les villes coloniales de Hanoï et surtout de Saïgon. Grand port, celle‑ci devient la capitale économique de la région et concentre les investissements publics. Considérée par les Français comme la « perle de l’Extrême-Orient », elle est l’expression du triomphe colonial. Continuer la lecture de Première – Histoire (15), Saïgon, miroir des sociétés coloniales ?

Première – Histoire (17), Les métis dans les sociétés coloniales au XIXe siècle et au début du XXe siècle.

Première – Histoire (17), Les métis dans les sociétés coloniales au XIXe siècle et au début du XXe siècle.

Partant du postulat de l’existence d’une « question métisse » qui agita la quasi-totalité des colonies, protectorats et autres zones sous influence française et qui connaît un point culminant dans les années 1920 la France ou plutôt les administrateurs coloniaux tentèrent d’y répondre à différentes échelles, localement comme à celle de l’Empire. Continuer la lecture de Première – Histoire (17), Les métis dans les sociétés coloniales au XIXe siècle et au début du XXe siècle.

1ère – HISTOIRE (24), le Traité de Versailles et ses conséquences : un nouvel ordre mondial ?

1ère – HISTOIRE (24), le Traité de Versailles et ses conséquences : un nouvel ordre mondial ?

Après quatre années d’une guerre terrible, le premier conflit mondial de l’Histoire prend fin à Versailles en 1919. « Paix » pour les uns, « diktat » pour les autres, le traité contient en germe les causes d’un second conflit, vingt ans plus tard. Quelles sont les conséquences de ce traité qui impose la volonté des vainqueurs aux vaincus. Est-il porteur d’un nouvel ordre meilleur pour le monde ? Continuer la lecture de 1ère – HISTOIRE (24), le Traité de Versailles et ses conséquences : un nouvel ordre mondial ?

Tale- GÉOGRAPHIE (9), France : dynamiques différenciées des territoires transfrontaliers

Tale– GÉOGRAPHIE (9), France : dynamiques différenciées des territoires transfrontaliers

              Selon le géopoliticien français Michel FOUCHER, « les frontières sont des structures spatiales élémentaires de forme linéaire à fonction de discontinuité géopolitique et de marquage de repère sur les trois registres du réel, du symbolique et de l’imaginaire » (FOUCHER, 1988). Cette discontinuité peut signifier opposition idéologique, rivalité géopolitique, tension. La frontière se présente alors comme une ligne de front infranchissable séparant deux États en conflit (le rideau de fer pendant la Guerre Froide, la frontière entre Turquie et Arménie aujourd’hui). La discontinuité peut au contraire être synonyme de différentiel (monnaie, niveau de développement, normes et règlements) et susciter des échanges. Il faut plutôt considérer la frontière comme une interface. Des espaces transfrontaliers apparaissent quand les échanges transcendent la discontinuité politique. On parle de territoires transfrontaliers quand il existe un projet politique de construction et d’approfondissement des relations à travers les frontières. Nous examinerons les territoires transfrontaliers qui existent dans les zones de contact entre la France et ses voisins en Europe (Espagne, Italie, Suisse, Allemagne, Belgique, Luxembourg, Andorre, Monaco) mais aussi outre-mer (Brésil, Surinam, Pays-Bas). Ces territoires en périphérie de la France sont-ils des marges ou des espaces dynamiques source de cohésion et d’intégration ? Continuer la lecture de Tale- GÉOGRAPHIE (9), France : dynamiques différenciées des territoires transfrontaliers